Des données probantes montrent qu’à la différence de l’entraînement cérébral, la méditation a des effets profonds sur les pensées, les émotions et le cerveau.

Par exemple, chez les personnes méditant depuis longtemps, l’amygdale (région cérébrale associée à l’anxiété ou à la peur) rétrécit et le cortex préfrontal (région associée aux formes supérieures de traitement cognitif et d’intelligence) s’élargit. Ces personnes semblent par ailleurs être protégées de la démence, car la méditation fait élargir les régions cérébrales liées à la réflexions complexe et à la mémoire.  L’activité du cortex préfrontal devient également plus efficace grâce à la méditation, si bien qu’il faut moins d’effort pour accomplir de façon optimale une tâche donnée. À long terme, la méditation implique une série de tâches d’attention, de mémoire et de traitement spatial. La perception semble elle aussi modifiée, les méditants expérimentés étant capable de détecter des stimuli plus faibles et se montrant plus immunes à certaines illusions visuelles. La méditation réduit même le besoin de sommeil.

Comme elle atténue le stress, la méditation est de plus en plus utilisée en tant qu’outil clinique, soulageant la douleur chronique, la dépression, l’anxiété, la schizophrénie et d’autres affections.

Dans la population normale, la méditation a un effet profond sur le cerveau, apaise les émotions, stimule la cognition et peut aider à traiter une série de maladie mentale.

Source : Le cerveau en 30 secondes.